Je précise à tout hasard que l'emploi de la première personne du singulier ne garantit aucunement qu'il s'agit de la relation d'un évènement vécu.
LES PETS DE DAMOCLES
Hier, j'ai semblé bête,
Plus que d'habitude.
Fallait que je pète
Devant ma Gertrude.
Je me suis levé
Elle a pris l'air rude
Car bien élevée
Elle est un peu prude.
Je me suis rassis
Vu son attitude
Qui traduit aussi
Sa sollicitude.
"Tu changes d'aspect"
Compatis Gertrude.
Je pense à mon pet
Avec inquiétude.
Je me sens tout pâle,
Avec certitude
C'est une rafale
De pets que j'élude.
J'ai bien des égards
Envers ma Gertrude
Mais sans crier gare,
Triste solitude...
Soudain un pet troue le silence,
Bientôt suivi de pestilence...
Hélas c'est tout un chapelet
De laids pets qui s'en est allé.
"C'est l'ouverture de la chasse"
M'a t-elle dit, pleine de grâce.
Je trouve qu'elle a de la classe
Pour me sortir de la mélasse.
Elle a l'air hagard
En béatitude,
Et dans son regard
C'est la gratitude.
"Les pets sont passés"
Fit gaiement Gertrude.
"Tu étais coincé
En haute altitude".
Je suis bien content
C'est la zenitude.
Ah je l'aime tant
Ma sacrée Gertrude.
:) sanseffet :)